LECLERC SANCTIONNÉ POUR AVOIR JURÉ LORS D'UNE CONFÉRENCE DE PRESSE
Charles Leclerc a évité une pénalité de service public et a reçu une amende de la FIA pour avoir juré lors d'une conférence de presse. Après le Grand Prix du Mexique, Charles Leclerc s'est vu infliger une amende de 10 000 euros, dont la moitié avec sursis, pour avoir proféré des injures lors de la conférence de presse de la FIA. Troisième de la course, Leclerc a fait une remarque en décrivant le moment où il est sorti de la piste dans le dernier virage, ce qui a permis à Lando Norris de s'emparer de la deuxième place.
Lors de la conférence de presse, Leclerc avait déclaré : "J'ai sous-viré une fois, puis je m'en suis débarrassé et j'ai eu un autre sous-virage de l'autre côté, et à ce moment-là, j'ai dit 's**t'". Rappelant la position stricte du président de la FIA Mohammed Ben Sulayem sur les blasphèmes, le pilote Red Bull Max Verstappen avait déjà reçu une pénalité de service public pour une remarque similaire à Singapour. Leclerc, se souvenant de cela, a plaisanté : " Oh, désolé, non ! Je ne veux pas rejoindre Max dans la pénalité".
Cependant, vendredi soir au Brésil, les officiels de la FIA chargés d'examiner l'affaire ont décidé d'infliger une amende de 10 000 € au pilote Ferrari, dont 5 000 € avec sursis à condition qu'il ne réitère pas cette infraction au cours des 12 prochains mois. Les commissaires ont expliqué que les excuses immédiates de Leclerc constituaient une circonstance atténuante et que son infraction n'était pas du même niveau que l'incident de blasphème de Verstappen à Singapour.
Après avoir examiné la transcription de la conférence de presse d'après-course, les commissaires ont noté que la réponse de M. Leclerc à la question "Que vous êtes-vous dit à ce moment-là ?" concernant le dernier virage critique, comportait un langage inapproprié. Ils ont souligné que ce langage n'était pas dirigé contre un individu ou un groupe, et que Leclerc a immédiatement reconnu son erreur et s'est excusé.
Lors de l'audience à laquelle il a été convoqué pour cet incident, Leclerc a exprimé ses regrets pour son écart momentané et a reconnu sa responsabilité en tant que modèle dans le sport. Prenant en compte les remords de Leclerc, les commissaires ont décidé d'une pénalité financière, concluant que cet incident n'était pas du même niveau que le cas de Verstappen.
Ainsi, Verstappen reste le seul pilote à avoir reçu une pénalité de service public.