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La Fédération turque de football révèle un scandale financier et modifie les règles applicables aux joueurs étrangers

La Fédération turque de football(TFF) est au cœur d'une tempête, des accusations de corruption financière faisant surface parallèlement à l'annonce d'une révision majeure de la réglementation relative aux joueurs étrangers.

Le président de la TFF, Ibrahim Ethem Haciosmanoglu, a dénoncé la mauvaise gestion financière de l'administration de Mehmet Buyukeksi, tout en révélant que la restriction sur les joueurs étrangers serait levée pour la prochaine saison de football.

Précédent L'administration de la Fédération turque de football est accusée de mauvaise gestion financière

M. Haciosmanoglu a porté de graves accusations de malversations financières à l'encontre de la précédente administration de la FFT, dirigée par M. Buyukeksi. S'exprimant sur Ekol TV, il a accusé l'ancienne direction d'avoir manipulé les rapports financiers et d'avoir gonflé les coûts liés au tournoi de l'Euro 2024.

Selon lui, l'administration précédente présentait un "excédent de 146 000 dollars", mais après un examen approfondi, il s'est avéré que la FFT accusait un déficit massif de 8,1 millions de dollars.

  • L'un des exemples les plus troublants concerne un contrat de parrainage avec Puma, pour lequel il a été demandé qu'un paiement supplémentaire de 216 000 dollars soit versé à un club de football.
  • L'accord n'a pas été honoré et des enquêtes complémentaires ont révélé qu'un autre paiement suspect avait été envoyé sur le compte d'un barbier à Kirklareli.
  • Haciosmanoglu explique : "Notre sponsor a refusé en disant : "Je ne peux pas envoyer cet argent à un club, je suis le sponsor de l'équipe nationale".

Il a également souligné le gonflement des frais d'accueil pour l'Euro 2024, révélant que 4,64 millions de dollars avaient été dépensés pour des invités, dont certains sont restés dans des hôtels de luxe pendant des jours après la fin du tournoi.

Cette extension inutile a ajouté 75 600 dollars à la facture. M. Haciosmanoglu a qualifié la situation de "mauvaise gestion à une échelle qui a transformé la fédération en une ferme".

En outre, il a souligné qu'un directeur régional avait réussi à accumuler 587 jours de congés non rémunérés sous l'administration de M. Buyukeksi, ce qui mettait en évidence les privilèges excessifs dont jouissaient les membres du personnel.

Changements à venir dans la réglementation sur les joueurs étrangers dans le football turc

Haciosmanoglu s'attaque à la fois aux scandales financiers et à une révision majeure de la réglementation sur les joueurs étrangers.

Voici un aperçu des points clés concernant les changements à venir dans les règles de la Süper Lig :

  • Suppression de la limite du nombre de joueurs étrangers : À partir de la saison prochaine, la limite du nombre de joueurs étrangers que les clubs peuvent aligner en Super Lig sera levée. Actuellement, les clubs peuvent aligner jusqu'à 11 joueurs étrangers.
  • Nouveaux critères pour les joueurs étrangers : Bien que la restriction soit levée, de nouveaux critères de qualité seront introduits afin de garantir que seuls des joueurs étrangers de haut niveau soient intégrés dans le championnat. Par exemple, seuls trois joueurs âgés de plus de 24 ans pourront être transférés, et ils devront avoir joué au moins 75 % des matches de leur équipe nationale au cours de la saison écoulée.
  • La TFF 1. Lig interdit les transferts étrangers : La TFF 1. Lig interdira les transferts de joueurs étrangers à partir de la saison prochaine. La ligue n'autorisera que les joueurs ayant un contrat en cours à continuer à créer une compétition entièrement nationale.
  • Révision de la règle Mavi Kart : La règle du Mavi Kart, qui permet à certains joueurs d'origine turque de jouer en tant que joueurs nationaux, est modifiée. Des joueurs comme Kerem Demirbay et Bakhtiyor Zaynutdinov continueront à bénéficier de cette règle jusqu'à la fin de leur contrat, mais les futurs joueurs seront considérés comme des étrangers.
  • La pression des grands clubs : Galatasaray, Besiktas et Trabzonspor ont fait pression pour que ces changements les aident à rester compétitifs dans les compétitions européennes. La TFF estime que cette mesure permettra d'attirer de meilleurs talents dans le championnat.
  • Équilibrer les talents locaux et les joueurs étrangers : Haciosmanoglu reconnaît la nécessité d'un équilibre entre les joueurs internationaux et les talents locaux. Il laisse entrevoir de futures réformes du football de base afin de favoriser le développement des joueurs locaux.

La situation dans son ensemble : Haciosmanoglu est confronté au double défi de remédier aux fautes financières commises par le passé et de gérer l'impact de la levée du plafond de joueurs étrangers. Son leadership façonnera l'avenir du football turc au cours de cette période critique.

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